Jouez et gagnez des lots grâce à l’exposition Chorégraphies au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon.

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EXPIRATION

Le 09 Mai 2025 à 23h59

Lot 1 et 2 : une entrée pour deux personnes à l'exposition + le catalogues de l'exposition (30€ l'ouvrage)
Lot 3 à 10 : une entrée pour deux personnes à l'exposition

Attention !
Les lots seront désormais attribués par tirage au sort parmi ceux qui auront 100% de bonnes réponses ! Bonne chance !

« Chorégraphies. Dessiner, danser (XVIIe–XXIe siècle) » : une immersion dans l’art du mouvement et du trait au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon

Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon propose un rendez-vous inédit autour de l’univers chorégraphique, en dévoilant l’exposition « Chorégraphies. Dessiner, danser (XVIIe–XXIe siècle) ». Fruit d’un ambitieux programme de recherche piloté par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) en collaboration avec le Centre national de la danse (CND) et la Bibliothèque nationale de France (BnF), cette présentation réunit plus de 250 œuvres : partitions, carnets de répétition, documents historiques, vidéos et installations. L’objectif ? Retracer la manière dont le dessin et l’écriture chorégraphique ont contribué à l’élaboration, à la transmission et à la sauvegarde de la danse au fil des siècles.

Quand la danse se fixe sur le papier

Depuis l’époque de Louis XIV, marquée par l’essor du ballet de cour, jusqu’aux pièces contemporaines, chorégraphes et interprètes n’ont cessé de chercher à transcrire les pas, les gestes et les déplacements. L’exposition rappelle que le terme même de « chorégraphie » fut d’abord utilisé pour désigner l’écriture de la danse, avant de désigner la composition d’un ballet. Des traités baroques (comme celui de Raoul Auger Feuillet, publié en 1700) aux systèmes de notation modernes (Laban, Benesh, etc.), ce parcours muséographique met en lumière un large éventail de méthodes pour « figer » l’éphémère dans l’espace du papier.

Six sections au fil du mouvement

Pour offrir au public une vision claire de la relation entre le dessin et la danse, l’exposition se déploie en six temps :

1. Écrire la danse
Cette première partie introduit les grands systèmes de notation. On y découvre la manière dont les maîtres de ballet, dès le XVIe siècle, cherchèrent à préciser l’enchaînement des pas. On y voit aussi comment la photographie ou la notation Laban ont affiné l’analyse du mouvement.

2. Danser ensemble
On plonge ensuite dans l’univers des danses de société (contredanses, quadrilles, valses, fox-trot…), où les schémas et les traces de pas permettent à chacun d’apprendre sans professeur. De fascinants manuels illustrés jalonnent cette section, témoignant de l’essor de la danse « grand public ».

3. Dessiner le ballet
Cette partie s’attarde sur l’évolution du ballet romantique, où un nombre croissant de danseurs sur scène exigeait un recours au dessin pour organiser les figures collectives. On y croise des esquisses préparatoires, des gravures et même des tableaux révélant l’influence de la peinture classique sur la création chorégraphique.

4. Carnets et partitions
On passe alors aux chorégraphies du XXe et du XXIe siècle. Carnets intimes, partitions de travail, schémas de positions : autant de documents confiés par des chorégraphes (Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Dominique Bagouet…) qui montrent comment l’esquisse devient un outil essentiel pour inventer et mémoriser une pièce, ou pour guider les interprètes en studio.

5. Incarner une abstraction
L’exposition met en avant des figures marquantes comme Loïe Fuller et Anne Teresa De Keersmaeker, qui puisent leur créativité dans l’idée même de l’abstraction. Ici, le trait ne se contente pas d’imiter un mouvement : il explore la géométrie, les ondes, la spirale ou le rythme en lien étroit avec la musique. Les dessins, parfois déroutants, évoquent l’essence même du geste avant de se concrétiser sur scène.

6. Transmettre, recréer, interpréter
Enfin, la dernière salle souligne l’importance des archives chorégraphiques pour refaire vivre les pièces du passé. Grâce à divers systèmes de notation (Feuillet, Laban…), il est possible de reconstituer des ballets anciens ou d’adapter des chorégraphies disparues. Cette section met en valeur le rôle du dessin comme mémoire précieuse, permettant de reconduire un répertoire à travers les siècles ou de l’interpréter dans un esprit résolument contemporain.

Une expérience à vivre au musée

Des visites guidées, ateliers et rencontres viendront ponctuer ces mois d’exposition. Les visiteurs pourront même se prêter à l’exercice grâce à des dispositifs pédagogiques interactifs : livret familial, parcours sonore via QR codes et ateliers de mise en mouvement. En parallèle, plusieurs partenaires culturels (Frac Franche-Comté, Les 2 Scènes, Médiathèque Pierre Bayle…) enrichissent la manifestation en proposant conférences, projections et spectacles mettant à l’honneur la danse.

Informations pratiques

Dates : du 19 avril au 21 septembre 2025
Lieu : Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon (place de la Révolution)
Horaires : du mardi au dimanche, 10h-18h (nocturne le jeudi jusqu’à 20h)
Renseignements : 03 81 87 80 49 –
besancon.fr/museeBAA

En unifiant dessin et danse, « Chorégraphies. Dessiner, danser (XVIIe–XXIe siècle) » démontre toute la créativité qu’engendre la tentative de fixer l’évanescence du mouvement sur la page. Un voyage passionnant pour les amateurs de danse, d’histoire de l’art ou simplement les curieux désirant comprendre le rôle fondateur du trait dans la transmission chorégraphique.

Lien de l’exposition juste ici

Le quizz

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